Maintien des planches

De visite à l'hosto où Pierrot était venu draguer les petites infirmières, nous n'avons pas perdu de temps, et nous avons fait ... une mini-réunion vague.

Moralité, sur le 2 murs, il y a à peu près consensus, il faut faire au moins le 2ème étage, voir plus si affinité (un peu comme avec les infirmières de Pierre).

Sur les planches, le débat est plus vif. Après réflexion, je me demande si, le mieux n'est pas de laisser reposer les planches sur le mur de parpaings, sans les fixer fermement. En effet, si on fixe de façon rigide, on risque de faire travailler les murs, alors que si on les laisse posées, le mur ne travaille pas. Selon ce principe la plupart des ponts modernes sont simplement posés sur leurs piliers et non pas rigidement attachés. Mon avis est que par contre, il faut éviter que les planches soient bancales et qu'elles vibrent quand l'eau passe dessus, et que cela attaque les points de fixation. La solution que je propose, c'est des rondelles caoutchou pour les attaches sur les cornières pour limiter les vibrations, et relier les 6 planches par le dessous avec une cornière profilée U.
Je sais que tout le monde n'est pas d'accord, je vous laisse réagir...

Autre réflexion en regardant la vague hier soir. Nous avons attaché les planches 10 cm plus haut que l'année dernière, du coup elle remonte moins. Vu qu'on obtient un immonde rappel pour l'instant, je propose de redescendre les points d'attrache au niveau de l'année dernière (en installant 12 chevilles de plus. On pourra toujours remonter après.

Dernier point: j'ai trouvé un poisson mort au niveau de la cornière dimanche. Si on ne veut pas avoir d'ennui avec les pêcheurs, et accessoirement rester aussi copains avec les poissons de la Garonne (dont \"flipper le poisson\" pour ceux qui étaient là il y a 10 jours), il faut arranger ça. Une plaque de zinc pour faire la transition ne serait pas du luxe.

Xavier

[quote=\"xav\"]
Sur les planches, le débat est plus vif. Après réflexion, je me demande si, le mieux n'est pas de laisser reposer les planches sur le mur de parpaings, sans les fixer fermement. En effet, si on fixe de façon rigide, on risque de faire travailler les murs, alors que si on les laisse posées, le mur ne travaille pas. Selon ce principe la plupart des ponts modernes sont simplement posés sur leurs piliers et non pas rigidement attachés.

Xavier

Ne pas fixer les planches en bas, ça me parait un peu risqué. Si on reprend les calculs de l'autre fois et les fameuses 5 ou 10 tonnes de charge (me rappelle plus), il y a forcément une partie non négligeable de cette charge qui agira dans le sens des planches (du fait du frottement, de l'inclinaison des planches). Je ne sais pas trop comment estimer ça. Pour reprendre l'exemple des ponts, ceux-ci ne supportent pas ou peu d'efforts longitudinaux ou transversaux, plutôt des efforts verticaux.

Tout se reporte donc au niveau de la cornière. Deux cas possibles pour moi :
- Rupture des vis qui lient la cornière aux planches : ces vis ne sont pas bien grosses (diamètre 5, 6, 8 ??), et il n'y en a que 2 ou 3 par planche.
- Arrachage de la cornière autour des goujons scellés : les goujons ne risquent pas grand chose, ils sont bien ancrés et d'un bon diamètre. Par contre, sur la cornière, il n'y a pas beaucoup de matière autour des goujons et ce ne sont pas des trous cylindriques mais oblongs, ça travaille donc moins bien. Là aussi, 2 goujons seulement par planche.

Important : dans tous les cas, prévoir plus de points d'ancrage. 2 par planche, ça me parait juste.

Le montage avec amortisseurs est ausi un peu hasardeux : il faudrait trouve un caoutchouc plutôt dur pour encaisser des efforts importants et si on laisse un petit degré de liberté pour amortir, ça veut dire que les vis ne seront pas correctement serrées et que donc elles ne vont pas travailler correctement.

Moi je pense que fixer les planches au mur ne pose pas de problème, du moment qu'on a le bon type de fixation. La position du trou dans le parpaing etant directement reportée de la planche, il n'y a pas de décalage qui induit des efforts parasites.

On pensait que c'était presque fini, ça nous laisse encore pas mal de discussions et de taf !!

D'accord avec Julien,
la solution actuelle me semble pas trop mal. Les efforts tangentiels sur les planches sont relativement faibles (engendrés quasimment uniquement par le déport de l'épaisseur des planches sur la partie haute).
De plus, si comme le préconise Xav, on ajoute une tole en acier qui recouvre à la fois la digue et le haut des planches, on va carrément annuler tous les efforts.
Je pense qu'il faut pas trop se prendre le choux sur ces points là, par contre on peut se faire une séance parpaings vendredi soir!