Sortie de Rêve III - Samedi 18 Janvier

Suite à une décision du CULDEF (Conseil Unitaire de Limitation des Dérives Evitables du Forum) en date du 1er janvier 2020, il n'y a plus de compte rendu pour les sorties du samedi jusqu'à nouvel ordre.

Mais là ca n'en n'est pas une 🙂

(Cependant, comme cet exercice me plaît et qu'il y a une demande, je m'y prête volontiers)

points de repères de la sortie du jour :

pb rencontré :
- la bouteille de gaz laissée devant le bureau semble être vide (ou presque)
- sur les deux réchauds disponibles, un a un bouton cassé et il manque un pied à l'autre
les plus :
le cadenas de la barrière d'entrée (côté gauche en sortant) s'ouvre facilement : merci à celui, celle ou ceux/celles qui sont intervenu(e)(s) (un peu d'écriture inclusive)
temps :
soleil finalement présent de A à ... Z, sa présence a grandement contribué au réchauffement des échanges
kayakistes :
22 habitués (dont 4 de cette année du mardi ou du vendredi), avec une présence féminine fort appréciée.
niveaux : www.vigicrues.gouv.fr
+1.10m à Varen sur l'Aveyron en amont

le départ :
Après un accueil des participants avant 9h et le chargement progressif du matériel, et au vu du manque d'eau dans les cours d'eaux, les organisateurs ont choisi une destination pour régaler nos yeux. Vers 9h30, le convoi de 4 véhicules est parti avec remorques et barres de toit chargées en direction de Saint-Antonin-Noble-Val.

Arrivé sur place après 100km de route, les 22 participants ont déchargé le matériel, pris un casse-croûte sorti du sac, avant de se mettre en tenue à l'heure ou d'autres touristes croisés sur le parking partaient en randonnée. L'embarquement en aval RG du pont qui traverse l'Aveyron, et l'échauffement en amont se sont déroulés pendant la navette de 9km jusqu'à Cazals.

Ce village de Saint-Antonin-Noble-Val, agréable vu de l'eau, compte peu d'habitants en hiver (400), mais ce nombre se multiplie avec les beaux jours selon les aimables personnes rencontrées en rive droite avant le départ. Ceci a été confirmé sur le parcours, avec les nombreux panneaux qui enjoignent aux kayakiste de ne pas débarquer sur les pontons et accès privés. Nos interlocuteurs nous ont venté la rivière, qui après la récente crue pourrait donner ses meilleurs reflets, et le passage du "saut du loup". Ils nous ont également indiqué la forte activité d'escalade pratiquée dans le coin.

le déroulé de la descente :
La descente de près de 11km serpente autour de la route (qui, elle, passe dans de nombreux tunnels). Elle est jalonné par des petit barrages hydro-électriques (sûrement d'anciens moulins) que l'on peut aisément passer par des passes aménagées.

Le premier petit barrage de "Rumégous" franchi après notre départ vers 12h30 est d'une faible hauteur et se passe à la pointe du V qu'il forme (même si le niveau d'eau qui faisait légèrement sur-verser permettait de passer à peu près partout sans risque).

Après du plat et l'apparition de falaises dominantes et raides qui font voir leur calcaire blanc en rive gauche, nous franchissons le barrage du "moulin des ondes" par la passe en rive gauche (qui n'est pas encombrée) : c'est l'occasion d'un premier bain sur la réception un peu mouvementée, pendant que d'autres surfent sur le petit rapide en aval. Une petite arrivée d'eau en rive droite en sorite de la centrale permet également de se "faire doucher", ce que n'ont pas manqué certains.

Après un passage à l'ombre, l'arrivée vers la "castagnerette" où nous contournons un pêcheur présent en rive gauche, nous permet de retrouver un soleil généreux que la montagne ne cache plus. Le rapide en amont du premier pont sous lequel nous passons occasionne un second bain par un passage pas assez en rive gauche, mais ceci n'entame pas notre détermination à poursuivre.

Après un nouveau plat, nous parvenons au "saut du loup" qui se révèle être l'un des seuls passages d'eau vives du parcours hors barrages. Il ne présent pas d'obstacles central et est assez mouvementé pour susciter des émotions et inciter certains à y rester surfer.

Après le passage sous un second pont et une large boucle de la rivière avec quelques passages peu agités, nous arrivons au "saut" qui se passe en rive gauche sans grande difficulté, mais pas sans émotions.

Une alternance de petits passages d'eaux vives et de plats nous a conduit, en aval d'un pont étroit au niveau de Cazals où se trouve le dernier barrage hydro-électrique du parcours et l'arrivée. Le passage se fait en rive gauche, et nombreux sont les bains pour ceux qui se sont mesurés au rouleau sur la droite de ce celui-ci.

L'arrivée vers 15h30 nous a permis de profiter de nombreux gâteaux, de bières et de tisane après avoir fait la navette et avant de revenir au CKT vers 18h30.

environnement :
- Tout au long du parcours, nous avons pu voir de nombreux déchets, même perché haut dans la végétation, stigmate de la crue du 23 décembre 2019 à près 4.13m, soit 3m de plus que lors de notre navigation : un nettoyage ne serait pas de trop !

- de nombreux oiseaux ont été observés, s'envolant sur notre passage ou pas : hérons, cormorans, canards, un martin pêcheur avec ses magnifiques reflets bleus, ...

(je m'arrête là, car j'ai du boulot par ailleurs ...)

Compte-rendu (plus court : merci Jeff) :

La sortie de rêve 3.82 s'est déroulée le samedi 18 janvier 2020 sur l'Aveyron entre Saint-Antonin-Noble-Val et Cazals.
Les 22 kayakistes ont (re)découvert ce tronçon très agréables, sinueux, bordé de roches de calcaires à pic sur fonds de soleil et de ciel bleu et habituellement fréquenté pour la randonnée et l'escalade.
Après des plats, des franchissement de barrages, le rapide du saut-du-loup et le rouleau du barrage du moulin à l'arrivée, les participant·e·s ont dégusté les pâtisseries arrosées et réchauffées par le soleil avant de rentrer sur Toulouse.
Les quelques bains n'ont pas découragé la petite troupe, mais laisse augurer de savoureuses régalades à venir.

C'est Emmanuel qui a la photo je crois

Il manquE quand même une chose cruciaLe dans ces comptes rendus: le nom des petits baigneurs !! 😈
Histoire de ne pas oublier les WInners devaNt faire un gatal !
(un 1er nom s'est subtilement glissé dans mon message)

Ahah !
Il ne faut pas avoir peur de prononcer son nom : Erwan

Bizarre il n'y a pas d'Erwan au club, tu ne confonds pas ? E t ils n'étaient pas 2 ?

Je crois que c'est le frère d'Elwin. Enfin le cousin d'Elvin. Bref, le kayakiste noir qui passe son temps à renverser les autres. Il est d'ailleurs révélateur que plus personne n'ose prononcer ou écrire son nom.

Elwin le petit alevin ?

Il me semble que le compère nageur d'Erwan le malfaisant n'est autre qu'un illustre glaneur... même en étant parti dans une contrée lointaine il revient prendre ses roustes avec nous c'est quand même sympa ;)

Y'avait des ferrailles à glaner au fond du rouleau de Cazals.

Du coup, l'écriture inclusive, c'est sympa (même si on peut potentiellement se permettre de dire "les participantes et les participants"), mais il faudra m'expliquer la différence d'orthographe entre une kayakiste femme et un kayakiste homme justifiant de mettre des petits points ...

Tu as raison, merci pour cette lecture attentive -> corrigé !
(au passage, les participantes et les participants, c'est aussi de l'écriture inclusive, et ce n'est pas toujours évident)